
Le pitch
Pour fêter l’anniversaire de Paul et leurs quarante ans de mariage, Lauren réunit la famille à Paris. Linden, le fils, est venu de San Francisco pour l’occasion, et Tilia, la fille, de Londres. Mais depuis plusieurs jours des pluies diluviennes s’abattent sur la Ville Lumière, laissant présager le pire. Pourtant ce n’est pas la crue de la Seine qui menace le plus la famille Malegarde.
Comment se protéger lorsque toutes les digues cèdent et que l’on est submergé ? Face au péril, parents et enfants devront s’avouer ce qu’ils s’étaient toujours caché. Traumatismes, secrets enfouis, coming-out… Tandis qu’en miroir du fleuve les sentiments débordent, le drame monte en crescendo, démultipliant l’intensité des révélations.
Nos avis
Anelise l’avait déjà lu, très vite et avait aimé, même si quelques éléments qui lui avaient déplu. A adoré l’idée de la crue centenale, lui a fait penser à la crise du Covid, le travail du papa, car elle aime beaucoup les arbres. Côté écriture, on ne peut pas dire que le style soit incroyable. Elle conclue en disant que c’est plus un livre d’un moment qu’un livre d’une vie.
Clémence J. est passée à côté, regrettait qu’on ne soit dans la tête que d’un personnage, le style l’a un peu perdu. Elle a bien aimé le traitement autour de la crue.
Clémence D. : nourissait pas mal d’espoirs sur cette lecture… dommage. Pour elle on devine tout dès le début. Le style d’écriture ne l’a gênée plus que ça.
Élodie est passée à côté et ne l’a pas fini. L’ambiance, un peu lourde et sombre, ne l’a pas emportée. Ce n’est pour elle pas le moment idéal pour lire ce genre d’histoire.
Irina ne l’avait pas fini au moment de notre réunion. À ce moment-là, elle l’aimait bien, le trouvait doux. Elle était touchée par le fait que les enfants aient des prénoms signifiant « tilleuls ».
Alban n’a pas du tout aimé. C’était pour lui simplement des mots placés les uns à côté des autres. Impossible d’être captivé.
Mickaël était gêné par l’absence de dialogues, cela instaurait des distances, c’était comme s’il voyait les personnages comme un spectacteur. Cela manquait de vie. Scolaire de vouloir expliquer le présent par le passé. Trouvait que la crue avait quelque d’un peu artificiel, que le thème de la famille dysfonctionnelle est le vrai sujet. L’autrice a essayé de mener 2 récits à la même vitesse, mais cela ne fonctionne pas. L’histoire de Linden aurait pu le toucher, mais non, on est trop dans la caricature.
Tatiana (copié/collé, synthétisé) : Mon retour, je peux le résumer en une phrase : « C’est sympa, mais pas mémorable ». J’ai plutôt passé un bon moment de lecture, je ne me suis pas ennuyée, mais ce n’est pas un livre dont je garderai un souvenir impérissable jusqu’à la fin de ma vie. C’était ma première rencontre avec Tatiana de Rosnay. J’ai trouvé intéressante la façon dont elle imagine la crue de la Seine et le chaos dans Paris qui n’y était pas du tout préparé. Les descriptions sont assez réalistes et à un moment je me suis même dit « mais on a vécu ça et je ne m’en souviens pas ? ». La fin m’a un peu laissée sur ma faim (sans mauvais jeu de mots). J’ai vu venir gros comme une maison le truc du personnage principal qui arrive à l’hôpital pour finalement découvrir que son père est déjà mort… c’est émouvant mais un peu vu et revu. Je trouve qu’on fait toute une montagne de cette boîte dans l’arbre.
Hermine : J’ai lu ce livre sans aucune passion, je le trouvais ennuyeux. L’histoire était une succession de faits, de non-événements. Le manque de crédibilité passe par le problème dans la caractérisation des personnages, leur manière d’interagir entre eux, de vivre la crue en marge des autres parisiens (en ayant un accès illimité à un hôtel ? Un accès au soin privilégié ?)… L’écriture fourmille de détails insignifiants, qui alourdissent les descriptions et rendre tout indigeste.
Les coups de cœur
Clémence J : Le club des menteurs de Mary Karr
Mickaël : Les piliers de la terre de Ken Follett, Mon vrai nom est Elisabeth d’Adèle Yon
Alban : Le dernier livre de Camille Colva
Tatiana : Ma Belle de Camille Anseaume, Mon nom ne suffit pas de Jodi Picoult
Anelise : L’ivresse des libellules de Laure Manel
Et la prochaine fois, on lit quoi ?
Les sorcières du phare de Carolyn Jess-Cooke

