Le pitch
Un père divorcé et sa jeune fille, un couple en crise, une femme hantée par une énigme insondable : cinq passagers apparemment étrangers les uns aux autres, une même destination, Malma. Tandis que le paysage de la Suède défile par la fenêtre du train, souvenirs enfouis et images affluent, comme autant d’éléments de la quête qui les lie intimement et qui semble prendre sa source dans de vieilles photos dont l’un d’eux a hérité. Mais que vont-ils chercher dans cette petite localité perdue au milieu de nulle part ?

Nos avis
Mickaël (avis copié/collé) : Ce livre avait tout pour me plaire. J’adore les trains, j’adore la Suède et j’aime les intrigues familiales. Le problème c’est que les allers et retours dans le temps m’ont complètement perdu. Il n’y a pas grand chose pour aider le lecteur à s’y retrouver. Sans Tatiana qui me donnait quelques infos je n’aurais absolument rien pigé. J’ai quand même pu raccrocher quelques wagons même s’il m’a semblé qu en fait le train comme dénominateur commun pour chaque récit était assez cosmétique. J’ai compris qu’il y avait un conflit entre les deux sœurs mais que l’explication ne valait pas tout ce suspense. J’ai fini ce livre il y a deux semaines mais il me paraît très loin en arrière… Donc je suis passé à côté.
Tatiana n’était pas très emballée par ce choix de lecture commune. Elle était perdue entre les différentes périodes. La fin ne lui a pas semblé très bien ficelée et elle avait du mal avec certains personnages, comme Oskar.
Clémence rejoint l’avis de Tatiana. Elle a apprécié ce récit qui court sur 3 moments différents. Elle avait aussi des difficultés à comprendre le personnage d’Oskar, dont la psychologie était peu développée, et qui était peu attachant.
Anelise n’était pas très pressée de le lire non plus. Le début lui a semblé très lent, mais elle sentait un certain potentiel. Au final, elle a apprécié certains aspects du roman, comme la relation qui se construit entre le père et la fille, la symbolique du prénom Yana…
Hermine : J’avais déjà lu Les Survivants de cet auteur, et ai retrouvé la même sensation de profonde nostalgie. J’ai plutôt bien aimé, le fait que le train soit le dénomominateur commun des différentes histoires, les descriptions, le rythme qui prend son temps… Certains passages m’ont rendu vraiment tristes, ce qui m’a fait penser que l’auteur avait réussi ce pari d’instiller de la nostalgie à travers ses lignes.
Maxime (avis copié/collé) : Au départ agréablement surpris par la construction car je ne m’attendais pas au lien qui unit les personnages. Je lui trouve beaucoup de poésie notamment par la description des voyages en train, les souvenirs des personnages qui s’imbriquent et nous ramènent aux histoires à différentes périodes. Très malin. On y aborde des sujets assez forts comme celui de la séparation, filiale, amoureuse, maternelle. Je trouve l’angle d’écriture très habile, le fond très touchant et le thème très actuel. J’ai beaucoup aimé.
Les coups de cœur
Tatiana : Hollywoodland de Zoé Brisby, La nuit ravagée de Jean-Baptiste Alamo, Le roi du silence de Claire Favan
Clémence : Salem de Stephen King
Hermine : Tous les silences ne font pas le même bruit de Baptiste Beaulieu
Et la prochaine fois, on lit quoi ?
Point cardinal de Léonor de Récondo

