
Le pitch
1937. Betty, âgée de dix-sept ans, quitte tout ce qu’elle a toujours connu, son Hälsingland natal, sa mère, ses frères, pour rejoindre la capitale où l’attend une position de femme de chambre chez un riche médecin. Elle qui ne sait du monde que ce qu’elle en a lu dans les livres bout d’excitation. Dans le train déjà, elle rencontre un homme passionnant, professeur d’origine juive, qui partage son goût pour la littérature…
Mais, une fois arrivée en ville, Betty déchante vite : elle doit supporter le mépris de l’épouse de son employeur et travaille du matin au soir. Elle n’a même plus le temps de lire.Heureusement, elle trouve une alliée en Viola, la bonne de la maison voisine, qui lui montre les rouages du service et lui sert de guide. Betty arpente avec elle les rues grouillantes de vie de Stockholm où tout l’émerveille. Comme l’amour, impossible, qu’elle éprouve pour Martin, l’homme du train qui lui a glissé son adresse dans un livre. Martin, qui, bientôt, disparaît sans laisser de trace…
Traduit du suédois par Carine Bruy
Nos avis
Anelise a adoré, ce livre douillet est pour elle un gros coup de cœur. Elle était touchée par le personnage de Betty, sa loyauté envers sa famille, mais aussi par le personnage du fils de la famille, en apparence exécrable.
Irina a beaucoup aimé le livre. Il était question de nombreux sujets qui la passionnent, même si certains auraient mérité d’être plus exploités (les syndicats, la guerre qui commence à gronder… sont très survolés).
Tatiana était au précipice du coup de cœur ! Elle était à fond dans l’histoire, même si quelques éléments lui ont semblé prévisibles.
Clémence rejoignait tous nos avis : elle a bien aimé ce livre, elle l’a lu vite, sans prise de tête. Elle pense qu’elle lira la suite quand elle paraîtra en poche.
Élodie n’a pas accroché, beaucoup de situations l’ennuyaient, voire l’énervaient.
Mickaël a beaucoup de réserves sur cette lecture. Au début, la lecture était fluide, il avait l’impression d’être dans un cocon confortable, mais plus il avançait, plus il était gêné par certains aspects de l’histoire. Notamment, la description des journées de Betty lui semblait interminables, ou encore la caractérisation d’un personnage anti-féministe, le portrait d’une femme qui n’existe pas dans la réalité et qui représente un idéal.
Hermine : j’ai eu beaucoup de mal avec ce livre, ses personnages stéréotypés (l’innocente femme de chambre, la belle-mère marâtre, le fils torturé qui cache un secret…), son contexte historique esquissé sans aller plus loin. Je prévoyais à peu près tout ce qui allait se passer. La seule chose que j’ai à peu près bien aimé, c’est le style d’écriture que j’ai trouvé élégant et la traduction très bien faite.
Les coups de cœur
Mickaël : Lune froide sur Babylone de Michael McDowell
Anelise : Écoutez si on éteint les étoiles de Camille Colva ; Et je danse aussi de Jean-Claude Mourlevat
Tatiana : Tous les silences ne font pas le même bruit de Baptiste Beaulieu ; Les quatre petits meurtres de Noël d’Alexandra Benedict
Et la prochaine fois, on lit quoi ?
Que rien ne tremble d’Anne-Sophie Brasme

